Un syndicalisme autogestionnaire et sans permanent

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Sécurité sociale

Voir le dossier complet sur la Sécurité sociale et le régime par répartition solidaire entre travailleurs actifs et inactifs (comprend un historique jusqu’à janvier 2004).

Pour le chômage, voir le dossier complet dans la sous-rubrique.

L’organisme appelé "Sécurité sociale" regroupe la santé (CPAM), la retraite (CNAV) et la famille (CAF). Le chômage (UNEDIC) aurait dû en faire partie mais le patronat a obtenu en 1958 qu’il en soit exclu dès sa création.

Toutes ces caisses fonctionnent selon la même logique, la "répartition" entre travailleurs actifs (qui versent une partie de leur salaire, les cotisations sociales, correspondant aux cotisations salariales et aux cotisations patronales) et travailleurs inactifs (retraités, malades, chômeurs...). Ces cotisations constituent une part "socialisée" du salaire, qui sert uniquement à la solidarité entre travailleurs et échappe au système capitaliste. Par ailleurs, ce système solidaire diminue le pouvoir du patronat (actionnaires, etc.) puisque les travailleurs, grâce à cette solidarité, ne dépendent plus que de lui pour vivre.

Deux facteurs qui expliquent l’acharnement du patronat contre ces systèmes : il veut profiter des sommes fabuleuses qui transitent dans les caisses en privilégiant les systèmes par capitalisation, et il veut des salariés complètement dépendants des conditions qu’il impose en cassant un système basé sur la solidarité au profit d’un système basé sur la charité publique (RMI, minimas sociaux...).