Un syndicalisme autogestionnaire et sans permanent

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SIPM-CNT

CNT : internationaliste

mardi 26 avril 2005

Les références de la CNT la portent toutes vers l’internationalisme, de l’Association internationale des travailleurs à aujourd’hui. Des idées qui se traduisent en actes.


Sommaire général (télécharger le dossier en pdf) :
Traité constitutionnel européen : la grande arnaque du capital


Sommaire de l’article :
1) Une offensive syndicaliste
2) Pour une Europe des travailleurs

Mai 2000

Au niveau européen, le traité constitutionnel (TCE) affiche les objectifs : imposer le capitalisme libéral, criminaliser les luttes, favoriser un « dialogue social » dans lequel les patrons ont toutes les cartes en mains. L’appel de la Confédération européenne des syndicats (CES) à voter « Oui » à ce traité antisocial marque la coupure de ce syndicalisme d’accompagnement d’avec la réalité des salariés.

Au niveau mondial, l’Organisation mondiale du commerce (OMC), avec des textes comme l’Accord général sur le commerce des services (AGCS), pose un cadre similaire au TCE : pouvoirs locaux dépossédés de toute possibilité d’action dans les domaines touchant à la libre concurrence, capacité répressives, policières et militaires, articulées au niveau de l’Otan ; zones d’exploitation protégées, héritées de la colonisation, sous contrôle du FMI et de la Banque mondiale, si besoin est avec des interventions militaires directes ou des blocus meurtriers.

UNE OFFENSIVE SYNDICALISTE

Göteborg - juin 2001

L’approche syndicaliste pose le travailleur au cœur de l’organisation sociale. La perspective d’une société sans classes suppose que tous appartiennent à la seule classe des travailleurs. Cela signifie la fin de l’exploitation capitaliste, puisque tous participent au bien-être collectif, chacun dans la mesure de ses moyens, comme tous récoltent les fruits de l’effort collectif.

La nécessité apparaît de construire un syndicalisme internationaliste fort. Pour répondre à une idéologie capitaliste intégriste, ne tolérant aucune entrave au droit de l’argent (droits sociaux, droit du travail). Pour répondre à la mondialisation, cet internationalisme du capital, qui veut abattre tout ce qui limite la liberté des capitaux (services publics, fiscalité), et qui écrase les cultures populaires.

POUR UNE EUROPE DES TRAVAILLEURS

 

Bruxelles - décembre 2001

A la concertation syndicale par le haut de la CES, qui regroupe des permanents ne connaissant plus que les bureaux où se négocient des traités obscurs, nous opposons un internationalisme par la base, avec des luttes internationales, des informations et des rencontres entre salariés de tous pays.
 A la liberté sans frontières des capitaux, nous opposons la liberté des travailleurs à s’établir où ils le souhaitent, à conquérir de nouveaux droits, à s’unir par-delà les frontières.
 A l’harmonisation par le bas des droits sociaux, nous opposons la contagion des acquis sociaux les plus favorables, (droit du travail, maladie, retraite, chômage...) propagés par des organisations syndicales refusant le capitalisme.
 A la déliquescence des services publics, livrés à des intérêts privés, nous opposons la création de services publics européens, la mise en commun de nos richesses, pour que tous, de Vilnius à Paris, d’Istambul à Stockholm, aient le même accès à la santé, à l’éducation, aux transports, à l’électricité...