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Janvier 2010 / Tract intersyndical CNT - CGT - CFDT - SNJ - FO - CFTC de Wolters Kluwer France

RÉMUNÉRATIONS : PAS D’ÉTRENNES POUR LES SALARIÉS DE WKF

jeudi 4 février 2010

Dans tous les cas, si vous avez des pressions de votre hiérarchie, si vous constatez que la direction ne respecte pas vos droits, ou pour toute autre question, contactez vos délégués et représentants syndicaux

En 2009, les NAO (négociations annuelles obligatoires), qui portent notamment sur les augmentations salariales, n’ont rien donné. Et la direction n’a d’ailleurs même pas à ce jour produit de procès-verbal de désaccord. Elle a refusé toute augmentation collective ou individuelle, restant campée sur sa position de gel des salaires. La direction avait été tout aussi pingre en 2008.

Par ailleurs, les salariés ne touchent plus un seul euro au titre de la participation depuis l’emprunt lancé en 2007 pour réaliser la fusion. Nombre de salariés ayant une part variable de leur rémunération
(PRV) ont vu cette dernière s’amenuiser de mois en mois. La direction refusant encore une fois toute discussion à ce sujet, que ce soit en CE ou lors des NAO…
Enfin, les droits d’auteur et les droits sur la reprographie/photocopie sont réduits à leur plus simple expression. Le passif n’est toujours pas réglé, malgré les innombrables relances de la plupart des organisations syndicales.

L’entreprise, elle, continue de gagner de l’argent, mais au seul bénéfice de l’actionnaire. En 2009, l’Ebita de WKF reste nettement positif, et le résultat d’exploitation prévisionnel n’a rien de catastrophique comme on veut nous le faire croire… L’entreprise demeure rentable grâce aux salariés qui, toujours moins nombreux, contribuent quotidiennement à la croissance de la société. Les actionnaires encaissent le fruit de nos efforts quand nous devons, nous, chaque jour, travailler plus, subir un PSE et constater en outre que notre pouvoir d’achat s’étiole.

Nous demandons par conséquent à la direction :

* l’ouverture de négociations salariales pour obtenir une hausse significative de notre pouvoir d’achat, y compris pour les pigistes ;

* l’intégration des PRV dans les NAO, et une compensation sur les deux années passées ;

* l’ouverture de négociations loyales sur la participation et l’intéressement pour rattraper le manque à gagner des deux dernières années ;

* l’intégration, pour certains salariés, du remboursement partiel de la contribution « Frais de santé-Prévoyance » acté il y a un an par la direction.